• Je me présente:
    Jin, de mon surnom (c'est aussi le prénom de mon héroine). 20 ans. J'écris en ce moment une "ébauche de roman". Je dois en fait effectuer pas mal de recherches pour le roman final. Me perfectionner dans mon écriture. Gagner en maturité aussi et peut-etre qu'un jour je publierais mon roman. En tout cas, c'est un de mes plus grand rêve.
    Je suis une petite novice donc il y aura enormement de critiques à faire! Surtout n'hesitez pas! Je pense qu'il y a que ça pour avancer ^^


    A propos de l'histoire...

     ☆Genre: fantastique
     ☆Héroïne: Jin Cartner
     ☆Titre: "Le battement d'un coeur couleur encre"
     ☆3 "Livres" prévus:
    => Livre 1:
    " Celle qui dormait"
    => Livre 2: "Celle qu'il aimait"
    => Livre 3:
    "Celui qu'elle aimait"
    Ses titres ne sont pas encore définitifs


    Bonne visite! Et laissez des comm' si vous ne voulez pas avoir affaire à mon courroux!

    ci-dessous une photo de la forêt dont je parle dans mon livre
    (près de Brocton, Staffordshire, Grande-Bretagne)
    Ce n'est pas encore définitif


  • Xville. Pas facile de s'aventurer dans ce trou paumé en pleine nuit. Du moins pour une personne normale. Les routes étaient peu éclairées, et couvertes de verglas.
    <<Un vrai nid à accident!>>, pensai-je.
    La nuit sombre n'arrangeait rien.
    Je garai ma voiture devant une grande maison illuminée et isolée. Une forêt sombre l'embrassait dans une étreinte lugubre.
    Paul m'attendait sur le peron malgré le froid poignant de cet hiver, son eternel sourire apaisant sur les lèvres. Je souris devant ce tableau qui raviva une flamme nostalgique en moi.
    Paul me rejoignit à grandes enjambées.
    - Pas trop fatiguée? s'enquit-il tandis que je sortais de ma Volvo en réprimant un frisson.
    - Non. Je suis contente de te voir!
    Il me serra brièvement contre lui. Etreinte chaleureuse qui, comme à chaque fois, m'emplit de bonheur. Il s'empara des bagages situés dans le coffre de la voiture et nous nous dirigeâmes vers la maison de mon enfance, courbés sous le froid cinglant.
    Il m'avait été fort difficile de laisser mon père ici, alors que je partais pour l'université, dans la ville voisine. Nous avions toujours vécu ensembles, inséparables. Une paire indissociable. Lui le pied gauche -en raison de sa maladresse- et moi le pied droit. Un souvenir me revint soudain: petite, j'avais voulu me marier avec lui. Je ris à cette pensée.
    - Qu'y-a-t-il de si drôle? demanda Paul qui épluchait un oignon. Est-ce parce que je cuisine?
    Je ne pus m'empecher de me moquer de lui; son tablier à fleurs roses était vraiment ridicule.
    - Un peu de ça, oui! mentis-je.
    - Je suis pourtant le "meileur cuisinier au monde"! plaisanta-t-il en se lançant dans une piètre imitation de moi étant petite.
    Je ris franchement.
    - Ne prend surtout pas les paroles d'une enfant de cinq ans pour absolues!
    - Alors je prendrais celles d'une fille de dix-neuf ans pour absolues! répliqua-t-il avant de retourner à la tâche, l'air faussement sérieux. Fais-moi confiance, je t'arracherais à nouveau ces mots de la bouche!
    Sur ce dernier point, je n'aurais pas été aussi certaine. Paul était un excellent cuisinier mais j'aimais le laisser mariner dans le doute.
    Paul.
    Mon unique parent. Mon unique famille.
    Je commençais déjà à regretter de l'avoir abandonné. Je quittai la cuisine, traversai le hall d'entrée et me dirigeai vers la cheminée du salon, encadrée d'un manteau de marbre roux surmonté d'un miroir au cadre brun. Je m'emparai d'un morceau de bois que je jetai aux flammes. Le feu s'intensifiait et crépitait sous mes coups de broche nonchalants.
    Le feu rougissant était si apaisant. Des étincelles d'or virevoltaient.
    Les tintements métalliques qui me parvenaient de la cuisine s'arretèrent. Paul ouvrit le robinet, se lava et s'essuya les mains dans des frottements qui m'irritaient légèrement. Une oreille normale n'aurait pas pu percevoir ces derniers sons. Seulement voilà; je n'étais pas normale. Une ouïe superfine ainsi qu'une vue et un odorat superdeveloppé: telles étaient mes particularités. J'aurais probablement pu être l'héroïne d'un vieux roman SF de seconde zone mais il me manquait ... quelques atouts types. A commencer par le physique. J'étais loin de la magnifique héroïne à l'exquise silhouette, aux seins proéminents et pleine d'une vertu indestructible!
    Seins proéminents...
    Je jetai un coup d'oeil à ma petite poitrine.
    - Visiblement impossible, murmurai-je.
    Je n'étais pas irréprochable et on pouvait même dire que je possédais une part d'ombre. Comme tout le monde. Il m'arrivait d'utiliser mes dons à des fins très -voire trop- personnels. Mais mes actes n'étaient évidemment pas des exactions pouvant froisser ma conscience.
    - Le repas est prêt, hurla mon père, comme si je me trouvais à l'autre bout du continent, d'un ton où je décelais une pointe de fierté.

    *********

    Une belle journée s'annonçait. Le soleil rayonnait , dispersant les nuages claires autour de lui. Je restai un long moment à fixer le ciel clair et dégagé  avant de m'exclamer:
    - Un peu de marche s'impose!
    Je dévalai les escalier et déboulai dans la cuisine avec une énergie qui apeura Paul. Il venait de finir un reste de pancakes. Mon apparition soudaine le fit sursauter. Sa tasse de café manqua de tacher sa chemise fraichement lavée.
    - Qu'est-ce que tu as gagné? rigola-t-il en épongeant, le liquide noir qui s'étalait sur la table à manger.
    - Rien. C'est l'effet du soleil! répondis-je en pointant un index vers la fenêtre située derrière lui. Je comptais faire un petit tour en ville. Tu seras de la partie?
    Il fronça les sourcils.
    - Malheureusement, je dois te laisser. Allan Morrisson m'a promit de me fournir les documents que je cherche tant depuis des mois.
    Dommage, me dis-je. Je voulais vraiment qu'on profite de ce samedi...
    La transparence de mes pensées était telle que Paul ajouta pour se justifier.
    - Ce sont des documents d'une rareté inouïe! Et puis Allan est si occupé... Je suis désolé ma chérie. Je promet de rentrer vite.
    Je trouvai tout de même étrange que mon père refuse cette sortie. En temps normal, il aurait annulé ce rendez-vous en disant "Allan attendra! En revanche ma petite fille, non!", le visage zébrée de ce sourire chaleureux. Ces "documents" devaient être d'une extrême importance...
    Je n'aimais pas être la priorité absolue de Paul.
    Il ajouta:
    - N'oublie pas tes piqures d'insuline! Ou peut-être veux-tu que je m'en charge?
    - Laisse tomber Papa! Je sais y faire maintenant!
    Mon sourire dû paraitre peut convaincant à en juger par l'anxiété qui marquait les traits de mon père.
    - Allez dehors Mr Cartner!
    Il obtempéra d'un pas lent puis sortit après m'avoir lancé un ultime regard inquièt.

    ====>> écoute : "Eyes on fire" Blue Foundation <====

    2 commentaires

  • Alors Xville est le nom provisoire de la ville d'enfance de Jin Cartner. Ou plus exactement la ville la plus proche car la maison perdue au milieu de la forêt est à proximité d'un village. Je fais en ce moment pas mal de recherche sur cette "ville" mais le seule chose que je puisse vous dire c'est qu'elle se situera en Grande-Bretagne.
    J'hesite en fait entre:

    ** Brocton (Stafforshire) et sa forêt à proximité => images 1 - 2
    ** Kingsbridge (Devon)
    ** Ashness Bridge
    ** Knowle Green (Lancashire, Essex) => Image 1 - 2 - 3 - 4 - 5
    et j'en passe...
    Ou tout simplement une ville imaginaire d'Angleterre...
    Le paysage anglo-saxon colle très bien à l'ambiance que j'veux retranscrire - et j'ai même envie de dire parfaitement. Magnifiques forêts vastes. Grandes plaines à l'est et au sud. Et collines à l'ouest et au nord.
    Bien sur si je ne suis pas directement "sur le terrain" c'est dur de déceler l'ambiance des lieux! Je compte voyager en Angleterre (d'ici un ou 2ans... -_-') et visiter les endroits susceptibles de m'interesser pour le roman!

    Vos avis sont les bienvenues! Laisser des comm' =D



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